Plaintes relatives aux services aux élèves (Protecteur national de l'élève) - CSCQ
Plaintes relatives aux services aux élèves - Content
Plaintes relatives aux services aux élèves
Droits de lÌÇÐÄVlog©lève et des parents
Le Protecteur national de lÌÇÐÄVlog©lève est responsable de l’application de la procédure de traitement des plaintes et des signalements dans le milieu scolaire québécois.
Dans le cadre de cette procédure nationale et uniformisÌÇÐÄVlog, le Protecteur national de lÌÇÐÄVlog©lève peut compter sur la présence, partout au Québec, de protecteurs régionaux de lÌÇÐÄVlog©lève. Ensemble, ils veillent ÌÇÐÄVlog faire respecter les droits des élèves et de leurs parents et contribuent ainsi ÌÇÐÄVlog l’amélioration continue des services offerts dans le réseau de lÌÇÐÄVlog©ducation.
Porter plainte
En cas d’insatisfaction au regard des services scolaires qu’il a reçus, qu’il reçoit, qu’il aurait dû recevoir ou qu’il requiert, un élève ou ses parents peuvent formuler une plainte selon une procédure comportant au plus trois étapes :
Étape 1 – Personne directement concernÌÇÐÄVlog ou son supérieur
Pour déposer une plainte, lÌÇÐÄVlog©lève ou son parent s’adresse tout d’abord ÌÇÐÄVlog la personne directement concernÌÇÐÄVlog ou ÌÇÐÄVlog son supérieur immédiat.
La plainte peut être verbale, mais il est préférable de la faire par écrit.
La personne qui reçoit la plainte a un délai de 10 jours ouvrables pour y répondre.
Formulaire de plainte - École
Formulaire de plainte - Transport scolaire
Étape 2 – Responsable du traitement des plaintes
Si lÌÇÐÄVlog©lève ou son parent demeure insatisfait du traitement de leur plainte ou si le délai de 10 jours ouvrables est dépassé, il peut ensuite s’adresser au responsable du traitement des plaintes du centre de services scolaire, de la commission scolaire ou de lÌÇÐÄVlog©tablissement d’enseignement privé selon le cas.
La plainte peut être verbale, mais il est préférable de la faire par écrit.
Le responsable du traitement des plaintes dispose d’un délai de 15 jours ouvrables pour y répondre.
Melanie Simard
rtp_prc@cqsb.qc.ca
Formulaire de plainte - Commission scolaire :
Étape 3 – Protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève
Si lÌÇÐÄVlog©lève ou son parent est toujours insatisfait du traitement de sa plainte, ou si le délai de 15 jours ouvrables est dépassé, il peut communiquer avec le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève de sa région. Celui-ci assistera lÌÇÐÄVlog©lève ou son parent dans la formulation écrite de sa plainte.
LÌÇÐÄVlog©lève ou son parent peut choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :
- Formulaire de plainte web : pne.gouv.qc.ca/formulaire
- Téléphone ou texto: 1 833 420-5233
- Courriel : plaintes-pne@pne.gouv.qc.ca
Le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève dispose de 20 jours ouvrables pour examiner la plainte et émettre ses conclusions. S’il juge la plainte fondÌÇÐÄVlog, il pourra formuler des recommandations au centre de services scolaire, ÌÇÐÄVlog la commission scolaire ou ÌÇÐÄVlog lÌÇÐÄVlog©tablissement d’enseignement privé.
Avant leur transmission, les conclusions sont cependant examinÌÇÐÄVlogs par le Protecteur national de lÌÇÐÄVlog©lève, qui dispose pour sa part d’un délai maximal de 5 jours ouvrables pour décider d’examiner lui-même la plainte. Dans cette éventualité, il dispose alors de 10 jours ouvrables pour en terminer l’examen et substituer, au besoin, ses conclusions ou ses recommandations ÌÇÐÄVlog celles du protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève.
Le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève informe ensuite la personne plaignante et le centre de services scolaire, la commission scolaire ou lÌÇÐÄVlog©tablissement d’enseignement privé des conclusions, ainsi que des recommandations s’il y a lieu.
Le centre de services scolaire, la commission scolaire ou lÌÇÐÄVlog©tablissement d’enseignement privé a 10 jours ouvrables pour informer la personne plaignante et le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève des suites qu’il entend donner aux conclusions et aux recommandations et, le cas échéant, les motifs justifiant son refus d’y donner suite.

À noter qu’en situation d’acte de violence ÌÇÐÄVlog caractère sexuel, un élève ou l’un de ses parents peut s’adresser directement au protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève s’il le souhaite
Faire un signalement
Un signalement, qui peut être fait par toute personne, n’est possible qu’en situation d’acte de violence ÌÇÐÄVlog caractère sexuel1 commis ÌÇÐÄVlog l’endroit d’un élève qui fréquente un établissement d'enseignement.
Un tel signalement est effectué directement au protecteur régional de l'élève, sans avoir ÌÇÐÄVlog passer par les deux premières étapes du processus, par :
- une enseignante ou un enseignant
- une professionnelle ou un professionnel œuvrant en milieu scolaire
- une employÌÇÐÄVlog ou un employé membre de la direction d’un établissement d’enseignement
- un autre élève ou l’un de ses parents
- etc.
La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :
- Formulaire de plainte web :
- Téléphone ou texto : 1 833 420-5233
- Courriel : plaintes-pne@pne.gouv.qc.ca
Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservÌÇÐÄVlog, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.
Le protecteur régional de lÌÇÐÄVlog©lève peut aussi traiter un cas d’acte de violence ÌÇÐÄVlog caractère sexuel de sa propre initiative.
Protection contre les représailles
La Loi sur le protecteur national de lÌÇÐÄVlog©lève protège contre toute représailles ou menaces de représailles les personnes qui portent plainte ou qui font un signalement, collaborent au traitement d’une plainte ou d'un signalement ou accompagnent une personne qui formule une plainte ou un signalement.
Il est également interdit de menacer une personne de mesures de représailles pour qu’elle s’abstienne de porter plainte ou de faire un signalement.
Pour lÌÇÐÄVlog©lève ou ses parents formulant une plainte ou un signalement, sont présumÌÇÐÄVlogs être des mesures de représailles :
- Le fait de les priver de droits
- L’application d’un traitement différent
- La suspension ou l’expulsion de lÌÇÐÄVlog©lève
Pour le personnel d’un établissement d’enseignement effectuant un signalement ou collaborant ÌÇÐÄVlog l’examen d'une plainte ou d'un signalement, sont présumÌÇÐÄVlogs être des mesures de représailles :
- Sa rétrogradation
- Sa suspension
- Son congédiement
- Son déplacement
- Toute sanction disciplinaire ou autre mesure portant atteinte ÌÇÐÄVlog son emploi ou ÌÇÐÄVlog ses conditions de travail
Les amendes pour une personne physique qui exercera des mesures de représailles ou menacera de le faire peuvent aller de 2 000 $ ÌÇÐÄVlog 20 000 $. Ces amendes peuvent aller de 10 000 $ ÌÇÐÄVlog 250 000 $ pour les personnes morales.
1 La violence ÌÇÐÄVlog caractère sexuel est : « toute forme de violence commise par le biais de pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont l’agression sexuelle. Cette notion s’entend également de toute autre inconduite qui se manifeste notamment par des gestes, paroles, comportements ou attitudes ÌÇÐÄVlog connotation sexuelle non désirés, incluant celle relative aux diversités sexuelles ou de genre, exprimés directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique. » Pour de plus amples renseignements sur les actes de violence ÌÇÐÄVlog caractère sexuel, vous pouvez consulter la page du gouvernement du Québec sur les .